vendredi, février 22, 2008

Le travail : passion ou raison?

En 1962, Srully Blotnick, un psychologue industriel a entrepris une étude auprès de 1500 jeunes gradués. Parmi les 2 énoncés suivants, les participants devaient choisir celui qui était le plus significatif pour eux face à leur choix de carrière :

1- Choisir une carrière qui permettait de gagner beaucoup d’argent et ainsi, s’assurer une sécurité financière. ou

2- Suivre leur passion et choisir une carrière en fonction de ce qu’ils aimaient faire.

Sur les 1500 personnes interrogées, 1245 répondirent que le premier énoncé était plus important pour eux. Seulement 255 personnes choisirent le deuxième énoncé.

Vingt ans plus tard, lors d’un suivi sur cette étude, Blotnick découvrit que 101 participants étaient devenus millionnaires. Sur ce nombre, 100 appartenaient au groupe de 255 ayant choisi le deuxième énoncé.

Éloquent non?… Et vous? Aimez-vous votre travail?

Vivez-vous dans le bonheur et la prospérité avec le sentiment d’accomplissement ou vous avez hâte aux week-ends et à votre retraite pour commencer à vivre pleinement?

Qu’est-ce qui vous passionne? Que feriez-vous même si vous n’étiez pas payé pour le faire?

Source: Bulletin de Christine Michaud

dimanche, février 17, 2008

Les femmes, l'art et les technologies

La vidéo "Women in Art", réalisée par l'énigmatique créateur Eggman913 dans le Missouri aux Etats-Unis, est une hymne impressionnante consacrée à l'histoire de l'art à travers l'image de la femme. La musique de de Yo-Yo Ma (Suite pour Violoncelle n° 1 de Bach) accompagne les images de 90 visages féminins de l'histoire de l'art.

Cette vidéo, téléchargée sur de nombreux sites vidéo collaboratifs, a créé une vraie euphorie sur le web. Rien que sur le site YouTube, elle a été visionnée par plus de 5,3 millions visiteurs.

Cette vidéo est un vrai chef d'oeuvre d'art digital sur les plans de la maîtrise technique et de la créativité artistique.

Les oeuvres d'art utilisées pour la création du film "Women in Art" ont été répertoriées sur un site du "Fayetteville Technical Community College".



jeudi, février 07, 2008

Voir Élizabeth et mourir

Ce soir-là, entre les murs du Théâtre du Nouveau Monde, une certaine frénésie planait parmis la foule d'artistes venus assister à la première.

Vous savez, le genre d'excitation qui précède les grands rendez-vous? Il n'y a pas de doute, chez les spectateurs venus assister à la première d'Elizabeth, roi d'Angleterre, les attentes étaient grandes.

Et pour cause. D'abord, Marie-Thérèse Fortin foulait pour la première fois la scène du TNM, et pas dans un rôle banal. Ensuite, René Richard Cyr remontait sur scène - il y avait près de 15 ans que l'homme n'avait pas accepté un rôle substantiel au théâtre -, en plus de diriger la pièce de Timothy Findley.

L'action se déroule durant la nuit du Mardi gras, le 22 avril 1601. À la veille de faire exécuter son amant, le comte d'Essex, pour cause de trahison, Elizabeth demande à Shakespeare et à ses acteurs de la distraire. "Je vous avertis: j'en garderai autant d'entre vous sur pied que je le pourrai... jusqu'à l'aube." Durant cette nuit, cruel compte à rebours, la reine va forcer la troupe à se prêter avec elle à une vaste catharsis. En une suite de captivants jeux de rôle, mascarade tragicomique, les vérités vont éclater au grand jour.

Ainsi, durant les deux heures que dure la représentation, on découvre, la gorge serrée, le coeur battant, que les trajectoires d'une reine, d'un auteur de théâtre et d'un acteur à l'agonie peuvent se croiser, se répondre et même se transformer mutuellement et à jamais.

En sortant de la salle, j'étais complètement assujetti dans l’obéissance de mes sentiments, troublé par la force des aimants, ravi de l’aurore, subjugué par la vie, comblé de bonheur et serein à jamais.

GRACIÉ, je dirais.

Car prévalait ce soir-là, au TNM, une intensité rarement égalée à faire même pleurer les comédiens entre eux....