vendredi, février 22, 2008

Le travail : passion ou raison?

En 1962, Srully Blotnick, un psychologue industriel a entrepris une étude auprès de 1500 jeunes gradués. Parmi les 2 énoncés suivants, les participants devaient choisir celui qui était le plus significatif pour eux face à leur choix de carrière :

1- Choisir une carrière qui permettait de gagner beaucoup d’argent et ainsi, s’assurer une sécurité financière. ou

2- Suivre leur passion et choisir une carrière en fonction de ce qu’ils aimaient faire.

Sur les 1500 personnes interrogées, 1245 répondirent que le premier énoncé était plus important pour eux. Seulement 255 personnes choisirent le deuxième énoncé.

Vingt ans plus tard, lors d’un suivi sur cette étude, Blotnick découvrit que 101 participants étaient devenus millionnaires. Sur ce nombre, 100 appartenaient au groupe de 255 ayant choisi le deuxième énoncé.

Éloquent non?… Et vous? Aimez-vous votre travail?

Vivez-vous dans le bonheur et la prospérité avec le sentiment d’accomplissement ou vous avez hâte aux week-ends et à votre retraite pour commencer à vivre pleinement?

Qu’est-ce qui vous passionne? Que feriez-vous même si vous n’étiez pas payé pour le faire?

Source: Bulletin de Christine Michaud

4 commentaires:

Anonyme a dit...

Le premier choix aurait été le mien. Devenir millionaire? Bof, pas vraiment. Manger trois fois par jour, profiter un peu de ses biens? Oui.

L'histoire ne dit pas si ces millionaires sont plus heureux que les autres ou si c'est à travers leur passion qu'ils se sont enrichis.

Aucune conclusion à tirer de ces faits.

Accent Grave

Simon Dor a dit...

Je pense plutôt que le point était qu'à vouloir faire de l'argent on en fait moins qu'à faire quelque chose de passionnel.

Je suis tout de même sceptique dans son échantillon. 101 millionnaires sur 1500 personnes?

Anonyme a dit...

L'argent n'amène pas nécessairement le bonheur.

En fait, des études prouvent que les gens les plus pauvres d'une société qui réussissent à accroître leur situation financière augmente de façon considérable leur niveau de bonheur.

Mais une fois que les besoins primaires sont comblés et que l'on peut s'offrir un peu de luxe, le niveau de bonheur n'est pas relié à la situation financière.

Anonyme a dit...

Vraiment très intéressant! Preuve qu'il vaut toujours mieux suivre son coeur!