vendredi, décembre 22, 2006

Retour à Paris bientôt!

Paris est ma 2e ville après Montréal (ma 3e étant Vegas); celle où je m'y sens le mieux. Bien et émerveillé en même temps malgré ma dizaine de visites depuis une décennie. J'adore quoi!

Je dois y aller avant le 16 mars 2007; Impérativement! Je veux (j'insiste) aller voir deux expositions qui me semblent magnifiques:

1) Trésors engloutis d'Égypte

La Nef du Grand Palais accueille, du 9 décembre 2006 au 16 mars 2007, une exposition de près de 500 objets exceptionnels découverts au cours de fouilles sous-marines menées par une équipe d’archéologues dirigée depuis plus de dix ans par Franck Goddio, grâce au soutien de la Fondation Hilti, retraçant l'histoire de l'Égypte, des derniers pharaons à Alexandre le Grand, des conquêtes helléniques à l'empire romain et de l'ère chrétienne à la montée de l'Islam.

Ces objets (statues monumentales, pièces de monnaies, bijoux ou objets de culte…) témoignent de l'importance des trois cités légendaires que sont le port antique d'Alexandrie et ses quartiers royaux, la cité perdue d’Héracléion et Canope Est qui, dans l'Antiquité, comptaient parmi les plus réputés des centres de commerce, de science, de culture et de religion.

2) Afghanistan, les trésors retrouvés

L’exposition Afghanistan, les trésors retrouvés, collections du musée national de Kaboul se propose de faire découvrir au public le patrimoine de quatre sites archéologiques majeurs : Fulol, Aï-Khanoum, Tillia-Tepe et Begram. C'est aussi une occasion unique de comprendre l’aventure unique de ces trésors retrouvés, depuis leurs découvertes par des archéologues essentiellement français depuis 100 ans et les efforts pour les préserver de l'anarchie afghane des deux dernières décennies. Au Musée des arts asiatiques Guimet, jusqu'au 30 avril 2007.

Je ne sais pas comment je m'y prendrai mais foi de L'Ancien et le Moderne, j'y serai! J'en profiterai pour revoir mon cher Delacroix


Vase, Tête de personnage féminin Afghanistan

mercredi, décembre 20, 2006

La folie allemande

Est-ce que ça vous arrive d'avoir de la tristesse pour un pays ou un continent? Moi oui. Pour l'Afrique beaucoup mais aussi pour l'Allemagne.

On ne peut avoir qu'une grande admiration pour la culture classique allemande avec ses compositeurs (Jean-Sébastien Bach, Ludwig van Beethoven, Mahler, etc), ses philosophes (Kant, Nietzsche, Heidegger, etc) et ses écrivains (Goethe, Hermann Hesse, Rainer Maria Rilke et les autres). Vers 1900, l'allemand était une grande langue internationale et sa culture rayonnait partout dans le monde.

Puis, il y a eu la Première grande guerre (1914-18), la défaite allemande et surtout la Conférence de Paris de juin 1919 qui allait confirmer une situation catastrophique pour l'Allemagne: perte de 15% de son territoire en Europe, pertes de toutes ses colonies, dédommagement financiers écrasants, contrôles commerciaux restrictifs. Une immense claque quoi!

Comme il fallait s'y attendre, un esprit revanchard se développe rapidement dans l'Allemagne des années 20 et 30 et on connaît la triste suite.

Actuellement, je lis 2 livres en même temps qui sont en lien avec cette histoire soient "Les Bienveillantes" de Jonathan Littell et le court livre de l'historien Pierre Vidal-Naquet "L'Atlantide" .

Dans le roman "Les Bienveillantes", on observe bien le résultat de cette descente en enfer de l'Allemagne: esprit de vengeance, ouverture au dogmatisme et identification d'un grand coupable: les juifs.

Lecture saisissante. Fresque de grande ampleur où sont convoqués des centaines de personnages réels ou fictifs, portée par une authentique puissance narrative, Les Bienveillantes n’est certes pas de ces romans que l’on peut envisager d’aimer, mais il se dégage de ses pages une force de conviction hors du commun, une sensation inouïe de réalisme et de justesse.

Un choc que ce grand roman sur la nature humaine: l'implacable mécanique administrative, tous ses recours pour masquer l'abomination est démontée devant nous, accablante, sans véritable sadisme ou perversion à l'exclusion de quelques uns. La vérité est là, cruelle pour chaque lecteur: ces crimes ont été le plus souvent réalisés par des gens bien proches de nous agissant selon les circonstances par passivité, obéissance, dégoût, lâcheté, cruauté...

C’est d’ailleurs dans la littérature française que l'auteur puise ses références, la généalogie d’écrivains qu’il a faite sienne : Sade, Flaubert, Genet, Blanchot, Bataille – c’est dire si la question des liens entre la littérature et le mal n’est pas, pour lui, chose insensée.

Un homme hanté par une histoire personnelle douloureuse, par des rêves et des symptômes physiques qui semblent les indices d’une dégradation morale intense, mais aussi un fonctionnaire du crime sans passion ni compassion, sans doutes ni hésitations, mû par un pur et simple et effrayant souci d’efficacité. « Ce que j’ai fait, je l’ai fait en pleine connaissance de cause, pensant qu’il y allait de mon devoir et qu’il était nécessaire que ce soit fait, aussi désagréable et malheureux que ce fût », se justifie Maximilien Aue, en préambule à ces Mémoires imaginaires.

Dans un autre registre, j'ai terminé l'essai de l'historien Pierre Vidal-Naquet "L'Atlantide". Ce livre témoigne d'un autre visage de cette hystérie; la pure folie des historiens allemands des années 20 et 30 qui cherchaient désespérément une racine glorieuse au passé allemand quitte à le chercher dans l'Atlantide!!!

Par exemple en 1922, le Dr. Zschaetzsch publie « l’Atlantide, patrie primitive des Aryens ». Aussi dans les années 30, le Dr. Rosenberg, l’idéologue de Hitler, qui explique que les Atlantes, ces ancêtres des Germains (!), est le nouveau peuple élu qui s’était répandu un peu partout, y compris en Galilée, ce qui permettait de faire de Jésus un Atlante, donc un non-Juif. Il faut le faire.

On me dit que les jeunes allemands des années 2000 sont toujours stigmatisés par leur passé et les actions de leurs grand-parents; peuvent-ils faire autrement! Comment une telle folie a telle pu émerger d'une culture aussi forte et diversifiée?

Le livre "Les Bienveillantes" m'a permis de mieux comprendre, d'appréhender la pensée d'un tortionnaire mais surtout de sentir le vent de la folie dans mon cou...

dimanche, décembre 17, 2006

Albert Camus, nous et la futilité de la vie

Sisyphe, le héros ordinaire d'Albert Camus

Le philosophe Albert Camus (1913-1960) est à la mode semble-t-il. Jean-Paul Sarte (1905-1980) moins. Entre les deux amis existentialistes, je préfère Camus qui m'apparaît plus humain et accessible.

Un épisode récent(2005)de l'émission américaine "Desperate Housewives" traitait du désespoir de la vie quotidienne surtout lorsqu'on a choisi une vie plus traditionnelle et routinière (maison, enfants, travail astreignant, etc.)...on y parla abondamment d'Albert Camus.

Sans doute parce qu'Albert Camus a le mieux décrit le désespoir qui nous frappe tous un jour ou l'autre, et cela, en reprenant le mythe de Sisyphe.

Je rappelle le mythe grec original. Sisyphe, fils d'Éole voulu déjouer Zeus et reçut un châtiment exemplaire. Les Juges des Enfers lui montrèrent un énorme rocher, et lui donnèrent l'ordre de le rouler en lui faisant remonter la pente jusqu'au sommet d'une colline et de le rejeter de l'autre côté pour qu'il retombe. Il ne devait jamais réussir!! Aussitôt qu'il est près d'atteindre le haut de la colline, il est rejeté en arrière sous le poids de l'énorme rocher, qui retombe tout en bas, et là, Sisyphe le reprend péniblement et doit tout recommencer...et cela pour l'éternité.

En fait, et c'était le thème du mythe et de l'émission "Desperate Housewives": est-ce que l'on peut faire quelques choses devant le sentiment de futilité et d'aliénation qui caractérise nos vies? Comment amener de la lumière dans notre vie de routine ennuyeuse et sans promesse?

La beauté du livre d'Albert Camus (Le Mythe de Sisyphe) est son chapitre "Il faut imaginer Sisyphe heureux".

L'idée de Camus (si je comprends bien!) se résume ainsi: continuer de vivre consciemment avec en soi l'idée insolente du manque de sens de nos vies est en fait un acte d'héroïsme. Tellement héroïque, qu'il peut a lui seul donner un nouveau sens à nos vies. (On peut aussi, bien sûr, vivre intensément mais ça j'en ai déjà parlé abondamment dans ce blogue.)

Et, de plus, quoi que de plus beau que de regarder à chaque jour l'horizon (du haut de la montagne) après un grand effort...même si cela ne durera qu'un trop bref instant...
------------------------------------------------------------------------------------------
Il faut imaginer Sisyphe heureux.

Tout au bout de ce long effort mesuré par l'espace sans ciel et le temps sans profondeur, le but est atteint. Sisyphe regarde alors la pierre dévaler en quelques instants vers ce monde inférieur d'où il faudra la remonter vers les sommets. Il redescend dans la plaine.

C'est pendant ce retour, cette pause, que Sisyphe m'intéresse. Un visage qui peine si près des pierres est déjà pierre lui-même. Je vois cet homme redescendre d'un pas lourd mais égal vers le tourment dont il ne connaîtra pas la fin. Cette heure qui est comme une respiration et qui revient aussi sûrement que son malheur, cette heure est celle de la conscience. A chacun de ces instants, où il quitte les sommets et s'enfonce peu à peu vers les tanières des dieux, il est supérieur à son destin. Il est plus fort que son rocher.

Si ce mythe est tragique, c'est que son héros est conscient. Où serait en effet sa peine, si à chaque pas l'espoir de réussir le soutenait ? L'ouvrier d'aujourd'hui travaille, tous les jours de sa vie, aux mêmes tâches et ce destin n'est pas moins absurde. Mais il n'est tragique qu'aux rares moments où il devient conscient. Sisyphe, prolétaire des dieux, impuissant et révolté, connaît toute l'étendue de sa misérable condition : c'est à elle qu'il pense pendant sa descente. La clairvoyance qui devait faire son tourment consomme du même coup sa victoire. Il n'est pas de destin qui ne se surmonte par le mépris.

Si la descente ainsi se fait certains jours dans la douleur, elle peut se faire aussi dans la joie. Ce mot n'est pas de trop. J'imagine encore Sisyphe revenant vers son rocher, et la douleur était au début. Quand les images de la terre tiennent trop fort au souvenir, quand l'appel du bonheur se fait trop pressant, il arrive que la tristesse se lève au cœur de l'homme : c'est la victoire du rocher, c'est le rocher lui-même.

Toute la joie silencieuse de Sisyphe est là. Son destin lui appartient. Son rocher est sa chose. De même, l'homme absurde, quand il contemple son tourment, fait taire toutes les idoles. Dans l'univers soudain rendu à son silence, les mille petites voix émerveillées de la terre s'élèvent. Appels inconscients et secrets, invitations de tous les visages, ils sont l'envers nécessaire et le prix de la victoire. Il n'y a pas de soleil sans ombre, et il faut connaître la nuit.

Je laisse Sisyphe au bas de la montagne ! On retrouve toujours son fardeau. Mais Sisyphe enseigne la fidélité supérieure qui nie les dieux et soulève les rochers. Lui aussi juge que tout est bien. Cet univers désormais sans maître ne lui paraît ni stérile ni fertile. Chacun des grains de cette pierre, chaque éclat minéral de cette montagne pleine de nuit, à lui seul, forme un monde. La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d'homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux.

Le Mythe de Sisyphe, Gallimard, 1942.

lundi, décembre 11, 2006

On a découvert St-Paul ce matin!

ROME, Lundi 11 décembre 2006 (ZENIT.org) – Découverte d’un sarcophage attribué à l’apôtre Paul sous l’autel de la basilique romaine

Le sarcophage protégeant les reliques de l’apôtre Paul aurait été découvert sous l’autel de la basilique romaine. Le cardinal Andrea Cordero Lanza di Montezemolo, archiprêtre de la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, a en effet présenté les résultats des fouilles archéologiques menées depuis 2002, lors d’une conférence de presse ce matin au Vatican, en présence de M. Giorgio Filipppi, archéologue, et M. Pier Carlo Visconti, délégué administratif de la basilique.

M. Giorgio Filippi a précisé qu’il est « incontestable aux yeux de l'archéologie que la basilique a été érigée sur la tombe de l'Apôtre ».

« La chronique du monastère parle d'un grand sarcophage de marbre entrevu lors de la reconstruction de la basilique après l'incendie de 1823, situé dans la zone de la Confession sous les deux dalles comportant l'inscription PAVLO APOSTOLO MART(YRI). Mais il n'y a aucun rapport de fouilles à ce propos, contrairement aux autres sarcophages découverts en cette occasion », ajoutait l’archéologue.

Ce sarcophage mesure 1, 20 m de haut et 2, 55 de long. Il s’appuie sur un socle dont le fond remonte au pavement de la basilique des Trois empereurs, de 390. C’est pourquoi il se situe à 1,30 m au-dessous du niveau de la basilique actuelle.

Il poursuivait : « Les recherches archéologiques effectuées entre 2000 et 2006 dans le périmètre traditionnellement considéré comme le lieu de sépulture de l'Apôtre ont permis de découvrir un important contexte stratifié formé par l'abside constantinienne englobée dans le transept de l'édifice des Trois Empereurs: sur le sol de ce dernier, sous l'autel papal, a été retrouvé le grand sarcophage dont on avait perdu la trace et qui était considéré depuis l'époque théodosienne comme la Tombe de Saint Paul ».

Sur l’authenticité de la tombe et du sarcophage, le cardinal a précisé : « La tombe de Paul n’a jamais été touchée. On avait procédé à des remblais » si bien qu’on « ne pouvait pas voir le sarcophage ». Et sur ce sarcophage, à 40-45 centimètres, se trouve une plaque de marbre, hélas en morceaux, sur laquelle est écrit : « Paul Apôtre martyr », qui donne la certitude que c’est sa tombe. « Il y a une concordance, et aucune discordance, ajoutait le cardinal, pendant 20 siècles, que c’est là sa tombe (…) .

On l’a découverte à cause de différents indices, mais le fait que la tombe soit là et que ce soit celle-là, je dirais que personne, aujourd’hui ne le met en doute. Il faudrait maintenant passer à une exploration interne. On va voir si le pape l’autorise et comment il faudra faire ».

samedi, décembre 09, 2006

J'ai rencontré Monsieur Google en novembre!

J'ai déjà écrit que j'avais commencé ce blogue pour le simple plaisir d'écrire et pour mon fils. Le grand nombre de lecteurs n'est pas pour moi une fin en soi. Commencé en décembre 2004, L'Ancien et le moderne a eu 50 visites uniques pour son premier mois complet (janvier 2005): Fiston, Stéphanie, Paul et quelques connaissances.

Puis tranquillement, le cercle s'est élargi à force de durer mais aussi parce que je me suis fait prendre au plaisir du blogueur: indexer, poster de temps en temps des commentaires, rencontrer des blogueurs aguerris, etc. L'achalandage a monté tranquillement pour atteindre environ 1100 visites uniques en septembre 2006.

Et puis pour une raison que j'ignore, et cela à partir de la fin octobre 2006, Google s'est mis a référer (lors de recherche) de façon beaucoup plus importante mon blogue: Résultat? Une augmentation de 250% en 1 mois soit plus de 2850 visites uniques pour novembre 2006 sur L'Ancien et le moderne.

Pour ceux que cela intéresse, quelques statistiques (Nov. 2006) de L'Ancien et le moderne:

A) Nombre de visites uniques: 2850
B) Nombre de pages vues: 4500
C) Pays d'origine de mes visiteurs: 64 pays dont voici le TOP 10:

1. Canada 1 670 visites uniques (58 %)
2. France 790 (28 %)
3. Belgique 85
4. États-Unis 56
5. Suisse 33
6. Maroc 28
7. Allemagne 20
8. Algérie 15
9. Italie 12
10. Espagne 10

D) Mes billets les plus populaires (Nov. 2006)

1) Mes romans du XXe s. (no. 6): Belle du seigneur d'Albert Cohen
2) Mes bars favoris de Montréal
3) Mes romans du XXe s. (no.4): L'étranger d'Albert Camus
4) Mes 30 restaurants favoris de Montréal
5) Mes romans du XXe s. (no. 5): Les dix petits nègres d'Agathe Christie
6) Historie d'un succès littéraire: Les Bienveillantes

Littérature et Montréal quoi!

Source: Google Analytics

lundi, décembre 04, 2006

Les mots les moins lus

Je vous ai récemment entretenu d'art byzantin dans un billet sur les musées berlinois. Mes modestes recherches et lectures sur le sujet m'ont permis de tomber par hasard sur les écrits probablement les moins lus de l'histoire de l'humanité. Tiré d'un recueil byzantin (Constantinople) du tournant du 1er millénaire, le texte que je vous présente a été traduit en français en 1935 dans un tirage intime. Cela n'est d'aucune utilité mais tellement étrange, que j'ai le goût de les reproduire ici. Un regal pour les yeux:

"Les gens de la chambre revêtent seulement la tunique ainsi que les spatharobiculaires, les protospathaires eunuques revêtent leurs habits de parade complets et portent leur pique, les protospathaires à barbe portent leur spekion et leur épée, mais pas la pique. Les spatharocandidats, les spathaires, le corps des manglavites (...) marchent de chaque côté derrière le cortège. (...) L'empereur, précédé des dignitaires de la chambre, des patrices et des stratèges s'en va dans le triclinos dit du Danube. Les protospathaires à barbe et le drongaire de la Veille se tiennent de chaque côté de la porte. Les patrices et les stratèges avec le sénat tombent à terre. L'empereur fait alors un signe au préposite et ce dernier au maître des cérémonies qui dit : "S'il vous plaît" et tous acclament : "Nombreuses et bonnes années."

"Précédé par eux, l'empereur passe, le maître des cérémonies étant au milieu et se retournant à chaque marche vers l'empereur, il ouvre ses mains à l'intérieur de sa chlamyde et dit à l'empereur : "Avancez, Seigneur" faisant cela afin qu'au passage il ne manque pas la marche."

Les chronqiues byzantines sont assez incroyables et se caractérisent par leur extraordinaire volonté d'exhaustivité. Chaque geste, chaque mouvement, chaque position sont décrits avec une extrême minutie – par exemple on décrit en soixante-dix pages le cérémonial du grand tir de l'arc.

Ces chroniques sont tirées du Livre des cérémonies qui fut écrit vers 950 par Constantin VII Porphyrogénète ("né dans la pourpre", équivalent de notre "prince du sang"), devenu empereur à huit ans, en 913, et qui gouverna l'Empire byzantin de 944 à sa mort, en 959 après JC.

Source: Les Belles Lettres