samedi, mars 26, 2005

Alors...Qu'est-ce qu'un vrai gars?

Un vrai gars?

Le thème (à venir) de la Revue Urbania (voir mon post du 15 mars) m'a rappelé une question que m'a posé fiston sans avertissement il y a bien trois ans. En effet, lors d'un souper à la maison, fiston (il devait avoir 11 ou 12 ans) me regarda et demanda: "Papa, c'est quoi un vrai gars?"

Il faisait sans doute référence à l'expression populaire qu'il avait du entendre ici et là. Question et réponse difficiles In-deed!! Effectivement c'est une expression que l'on entend mais qui est mal aisée de définir. Après une brève réflexion, ma réponse s'éloigna des champs verdoyants de la société québécoise qui a défini l'Homme de chez nous dans le rôle du gentil et du mou.

En fait, quand on est un occidental, blanc et mâle, peut-on faire autrement que d'être une gentille guimauve si on veut être bien accepté?

OUI!

Ma réponse à fiston était teintée de cette opinion et voulait aussi montrer le chemin d'un absolu à atteindre.

Donc, cela étant écrit, pour tendre vers l'idéal du vrai gars occidental; un vrai gars serait selon ma modeste définition:

- Un homme qui aime les femmes (c'est un hétéro bien sûr)mais dans le respect;
- Un homme avec une certaine force intérieure;
- Cet homme est un "gentleman", au-dessus de la mêlée pour rendre service à ceux que la destinée a mis sur son chemin;
- Cet homme a une ou plusieurs causes (ou passions)qui transcendent le quotidien;
- Le "vrai gars" gère ces émotions adéquatement selon les situations.

Évidemment, je lui ai expliqué cela longuement avec les mots de tous les jours et en remettant le tout dans son contexte.

Je n'irai pas aussi loin que l'américain (et évangéliste!) John Eldredge qui dans son dernier livre "Wild at Heart" appelle l'homme (hétéro.) a se redéfinir comme un héros et de vivre une vie aventureuse au service d'une cause (juste bien sûr) pour retrouver l'âme masculine. La vraie nature de l'homme devrait être, selon cet auteur religieux, dans l'action pour défendre les siens. Non, il me semble que le "vrai gars" peut exister sans cette notion d'aventure et de danger..En ce sens, Eldredge va trop loin et, en plus, avec un angle religieux dangereux.

Ce qui m'apparaît clair, c'est que l'homme retrouvera sa voix dans une certaine forme d'élévation et non pas dans cette tendance au rabaissement que l'on observe trop souvent au Québec dans certains téléromans et publicités.

C'est sûr que ce n'est pas simple, et moi le premier je n'y arrive pas..mais il faut bien tendre vers un idéal bon Dieu!

Alors les vrais gars!!Sommes-nous capables de nous élever par l'exemple!!

Aucun commentaire: