vendredi, avril 29, 2005

Je repense à Agrigente

AGRIGENTE

Revêtu des ténèbres de son ignorance,
il charme l’éternité, il cherche la connaissance.
Le temps s’avance un peu et le rêve est fini.
Il comprend que trop penser nuit.

Entends donc, Empédocle, ce vieillard calme et sage
comme seul peut l’être un homme au-dessus des mortels
qui ne plaisante jamais avec l’éternel.

Lorsqu’on voit Agrigente pour la première fois,
on comprend le foudroyant esprit grec de l’infini
qui n’admet pas qu’on bavarde. Tout n’est que poésie.
La vie n’est pas faite pour le Pourquoi.


Le temple Concorde à Agrigente (Sicile)

1 commentaire:

Danielle a dit...

La poésie, oui. Comme les toiles de Staël en particulier. La seule Agrigente que je connaisse, c'est cette Agrigente là. Sans plus de bavardage...