lundi, septembre 03, 2007

La fin de mon été Anna Karénine

Les dernières belles journées d'été m'accompagnent et je termine le Anna Karénine de Léon Tolstoï. Je l'ai lu lentement pour qu'il me suive tout l'été. J'ai essayé au cours des deux derniers mois de ralentir mon rythme en m'imprégnant par petites touches au charme russe de l'écriture de Tolstoï.

À l'inverse des personnages de Dostoïevski, souvent presque désincarnés, ceux de Tolstoï sont des êtres de chair. Ils demeurent naturels, vrais, charnels dans leur détresse comme dans leur bonheur. Mais ce qui est "exotique", dépaysant serait un mot plus juste, est de se retrouver au coeur même de quelques familles typiquement russes, les Stcherbatzkï par exemple, qui vivent tantôt à Moscou, tantôt à Petersbourg, tantôt dans leurs terres.

C'est fou comme je suis "rentré" facilement dans le roman Anna Karénine. En quelques secondes et à chaque fois, je vous jure que je replongeais complètement dans cet univers qui est devenu le mien pendant quelques semaines. Surpris à tout coup, dès que je levais les yeux, de me retrouver soit à Montréal ou devant le magnifique fleuve St-Laurent au Bas-St-Laurent.


Oui. Un bel été Anna Karénine...

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Ces lectures qui durent une saison restent gravées dans nos esprits. Vous avez fait une bonne affaire car il aura fallu toute vie pour réussir à écrire ce que vous avez lu en une saison. Le bénifice net est fort appréciable.

Accent Grave

Anonyme a dit...

Les Schterbatski à St-Pétersbourg, première nouvelle...