Les théologiens du Vatican ont convenus après des mois de travaux que les limbes n'existent pas et que les petits enfants morts sans baptême vont directement au paradis, mettant fin à une tradition multiséculaire qui a tourmenté des générations de mères.
L'idée des limbes s'est ébauchée au Vème siècle, quand Saint-Augustin avait tenté de répondre à la quadrature du cercle: puisque l'âme des petits enfants décédés sans baptême n'a pas été lavée du péché originel, ils ne peuvent accéder au paradis. Mais comme ils n'ont encore rien fait de mal, ils n'ont pas leur place en enfer. D'où l'affreuse idée des limbes, ni en enfer mais pas encore au Paradis...un entre deux éternel...
Dans un document adopté avec l'accord du pape Benoît XVI, la commission théologique internationale du Vatican a conclu qu'il existe "des bases théologiques et liturgiques sérieuses pour espérer que lorsqu'ils meurent, les bébés non baptisés sont sauvés".
L'idée des limbes reflète "une vision trop restrictive du salut", ont-ils tranché. Ces avis autorisé prend le contre-pied de plusieurs siècles de croyance sur l'existence des limbes ("bordure" en latin), un lieu situé entre l'enfer et le paradis où avaient été relégués les bébés morts non baptisés.
Les limbes sont définies au XIIIème siècle, sans emporter l'adhésion de tous, et particulièrement des mères désespérées de perdre un enfant en bas âge sans avoir le réconfort de le savoir au paradis. L'existence des limbes a torturé pendant des siècles les mères chrétiennes qui perdaient un enfant à la naissance et qui auraient voulu pour ce "petit ange" un accès direct au paradis.
Quelle folie théologique!
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire