mardi, novembre 28, 2006

Robert Charlebois: Tout écartillé

Comme tout montréalais francophone de ma génération, j'ai été bercé (entre autres) par les grands ténors de la musique pop\rock québécoise francophone des années 70 soit les groupes Harmonium, Octobre, Beau Dommage, Offenbach et les autres. Mais ce portrait de mes influences serait imparfait si je n'y incluais pas le chanteur Robert Charlebois.

Le chanteur français Alain Bashung a dit de lui qu’il fut un des premiers à introduire l’ironie dans la chanson québécoise, sur des airs de rock et de blues. Robert Charlebois, auteur-compositeur, musicien et interprète, est devenu en plus de 30 ans de carrière une figure essentielle de la chanson, non seulement au Québec mais dans l’ensemble de la francophonie. Dans les années 70, Charlebois, qui collabore notamment avec l’écrivain Réjean Ducharme, accumule les succès avec des titres tels que Le mur du son, Conception, Fu Man Chu, Cauchemar ou Ordinaire.

J'ai eu le bonheur d'assister au dernier spectacle de la tournée "Tout écartillé" de Charlebois qui se concluait vendredi dernier au Centre Bell de Montréal: Wow! Robert Charlebois y a livré une prestation complètement hallucinante...je me suis mis a fredonner des airs que je n'écoute presque plus. Une belle soirée sans nostalgie...simplement de la bonne musique rock.




Et quelle énergie, à 62 ans, il n'a rien à envier à la fougue des jeunes musiciens.

En fait, en écoutant la chanson "Tout écartillé", je ne pouvais m'empêcher de penser que Charlebois est très représentatif du Québec...Tout écartillé entre la France et les États-Unis mais avec un son rythmé et inspirant; un son qui lui est propre et finalement qui est le mien...

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