dimanche, mars 18, 2007

Léonidas et les 300

Le film "300" que j'ai vu hier avec fiston remet à l'avant scène un des moments les plus forts de l'histoire de l'antiquité.

Le film raconte, de façon très vivante et rythmée un peu à la Sin City, la bataille des Thermopyles (480 av. J-C.) qui oppose une alliance des cités grecques à l'empire perse. Voyant la bataille perdue, le roi Léonidas de Sparte et ses 300 soldats grecs se sacrifient pour ralentir l'ennemi, malgré une infériorité numérique de près de 300 pour 1.

Pour les historiens grecs qui ont suivis, leur vaillance et leur héroïque sacrifice inspirèrent toute la Grèce à se dresser contre la Perse, posant ainsi les premières pierres de la démocratie.

Assez bizarrement, Léonidas est venu régulièrement me visiter dans ma vie.

Adolescent, j'avais été impressionné par le courage et l'histoire des Thermopyles et de Léonidas. Puis à l'été 2001, à quelques semaines d'intervalles, fiston et moi avons lu le même roman d'aventure Les Murailles de Feu de Steven Pressfield sur cette bataille grecque. Nous avons été tous deux très impressionnés par ce livre. Les passages d'anthologie s'y succèdent: la douleur physique, la terreur, l'apaisement, la fraternité sont évoqués avec une rare force littéraire, digne des plus grands récits de guerre. Une réflexion profonde sur le sens du sacrifice et une réponse étonnante à cette question : qu'est-ce que le contraire de la peur ?

Quelques mois plus tard, à l'automne 2001, dans le cadre d'un "learning travel" en Grèce, j'ai eu la chance de passer sur le site de l'ancien défilé des Thermopyles (qui a changé complètement de configuration). Grand moment d'émotion et de visualisation pour moi.

Et maintenant, en 2007, un film impressionnant...

Plus tard, les Grecs érigèrent un mausolée à l’emplacement où tant de soldats étaient tombés. Une inscription du poète Simonide de Céos, rappelle à chacun le terme de cette lutte héroïque : «Étranger, va dire à Sparte qu’ici nous gisons dociles à ses ordres».

Voilà Léonidas, c'est fait!
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La bande annonce du film "300"

2 commentaires:

Le lecteur de romans russes a dit...

300: «Les acteurs en ont vraiment bavé»

Question: Le buzz sur Internet vous avait-il permis de prévoir un tel succès américain pour 300 ?

Zack Snyder, réalisateur: Certainement pas. Le pouvoir du Web est étonnant. J'espère qu'il va également fonctionner pour Les Gardiens, mon prochain film inspiré d'un roman graphique d'Alan Moore. J'ai ajouté une image subliminale de cette BD dans la bande-annonce de 300 pour appâter les internautes.

Q. Vous êtes un fan de bandes dessinées ?

R. Seulement des meilleures, celles dont les auteurs ont des univers très personnels. C'était le cas pour Frank Miller. 300 est emblématique de son oeuvre centrée sur des héros tragiques prêts à se sacrifier pour ce qu'ils croient juste.

Q. Avez-vous voulu faire passer un message sur certains conflits actuels ?

R. Mon film est une fiction historique et rien d'autre. La seule chose que j'ai souhaitée est d'être fidèle à l'imagerie de Frank Miller. J'ai été surpris que certains spectateurs voient autre chose dans 300. Je n'ai voulu choquer personne.

Q. Avez-vous participé à l’entraînement des acteurs ?

R. J'ai tenu à les accompagner pendant une partie de leurs épreuves, car ils en ont vraiment bavé. Leur coach estimait que, s'ils ne souffraient pas, ils ne seraient pas en mesure de comprendre leurs rôles de Spartiates.

Q. Quelle est votre plus grande fierté ?

R. De savoir que des gamins ont commencé à se passionner pour l'Antiquité après avoir vu 300. Beaucoup ont acheté des livres pour se documenter sur la bataille des Thermopyles, ce qui m'a comblé de joie.

Source: http://www.20minutes.fr

Anonyme a dit...

Bonjour à tous, Je regrette que Le domaine *Histoire* soit tant négligé, au Québec.. en éducation. Si l'école nous enseignait sur notre *histoire* nous serions plus éclairé de ne pas répéter les erreurs du passé...ce qui n'est pas toujours le cas..

Jeanne D'Arc sur le bucher :on lui demande une dernière parole... Vous ne m'avez jamais cru, vous m'aurez cuite !